
Qui glisse sur la joie modeste d'être ici,
Perché sur l'onctueux clapotis
Des gorges douces des sirènes.
Le temps s'avance furtivement,
Effeuillant en caresses sensuelles
Les instants de nos vies éblouies
De fixer les appâts du quotidien.
Que nous reste-t-il alors
Pour survivre à l'idée
De l'absurde échéance?
Si ce n'est de plonger
au delà
De ce qui nous fait
Et de ce que nous croyons être
Pour trouver sans tristesse
L'ivresse du vide et de l'absence
Elle qui définit notre essence
En une lumineuse et permanente puissance
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