Ruisseau
J’ai marché le long du
sentier
Parcourant le flanc enherbé
D’une combe abandonnée
Conquise par la ronce
J’y retrouve en rampant
Sous cruelle chevelure
Les vestiges d’un temps
Savouré sous l’exquise
fraîcheur
Embusqués dans les branches
à
l’affût des tendresses
Nous lavons sans comprendre
Les scories que l’histoire
A laissé sur les cœurs
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire