Sur
le fil
Le grand archet glisse
Sur la tension de l’aube
Qui palpite de nos rêves
Puis délivre sa plainte
à
nos yeux engourdis
Et l’âme égarée
Enveloppée des
lambeaux vacillants
D’une nuit qui s’échoue
en rosée
Sur nos gestes hésitants
Revient nous livrer
Le parfum boisé
D’un autre présent
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