Paradoxe
L’équinoxe s’enraye sur ce monde en pagaille
Qui flétrit d’opulence quand déchantent
Les cohortes assoiffées des criquets numériques
Où s’égarent nos forces qui déploient leur vanité
Sur les branches de l'arbre-monde qui vit sans nous
Alors je chante le crépuscule indolent de ce jour étrange
Demain l’aube incertaine ira réjouir les cendres
Qu’aura laissé voler sur nos faces le vent fade
D'un duel cynique entre les temps fatigués

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