J’embrasse le soleil qui dévale
Le temps figé d'hébétude
Nos langues se rencontrent
Dans le chant ivre du matin
Que profèrent les oiseaux
De leur vive élégance
Sa force ruisselle sur les flancs voluptueux
Des collines qui précèdent
Le vertige altier des montagnes
Leur silence nimbé
Interrogent les rameaux qui se crispent
Quand chuchotent les ruisseaux
J’embrasse le soleil
Et nos lèvres enivrées
Se chantent jusqu’à la brûlure
L’élégance égarée des oiseaux en exil
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