Rougie par le sang
La terre pleure et s'assèche
La terre pleure et s'assèche
Quand elle lit dans ses plaies
L'harmonie engloutie
S'y engouffrent en cohortes
Les délires sanguinaires
Des croisades modernes
De faux dieux se proclament
Sous les prêches qui lancent
En patures aux cochons
L'innocence bafouée
De la connaissance
Et les joies ordurières
De sottes négations
S'étalent en écrans
Sur des cerveaux gavés
Vérité écorchée
Inonde de son sang
Les contrées sanctionnées
D'avoir trop embrassé
L'ordre et la sécurité
Je tire sans défaillir
Pour percer d'un trait juste
Les bedaines obsènes
Des bouffons installés
Sur les trônes usurpés
Et le vide putride
Des vanités brunes
De sécher en silence
Sous le règne impartial
De nos coeurs réveillés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire