La beauté qui chevauche
L'instant étalon
Fougueux du présent
S'étourdie dans le ciel
Transpercé des rayons
Trop pâle du soleil
Et les ombres instillées
Par les folles espérances
D'une vie triomphante
Nous avouent l'innocence
De la trame primaire
C'est pourtant de ses fibres
Que nait la mélopée
Emmêlée dans le train
Fracassé de la ville en partance
Il en coule un jardin
Etrange de contraires
Où fleurissent en grâce
Vénéneuses corolles
Je les offre aux dieux oublieux
De leur présence qu'ils ne doivent
Qu'à nos seules lumières
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