L’empreinte Le fleuve somptueux De nos nuits glacées Déroule sa langue Sur le cours du récit Elle arpente nos songe Avec l’ivre insolence Qui soulève le voile De nos pensées policées Que pourrait-on trouver En brisant le vernis Si ce n’est la brutale Primauté de notre être D’accueillir l’essentiel En voyage nous libère De la fade attraction Des paillettes induites Alors laissons le flot exalté De l'âme du monde S’épancher dans l’instant Et garnir d’absolu Le modeste crissement De nos pas sur le sable
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