Aux esprits enchaînés
Il n’est d’autre refuge
Que le chuchotement
Des rêves assommés
Sur l’arête du jour
Je délivre mon être
Du fléau de la terre
Incrusté de silences
À vouloir être un ange
L’homme oublie qu’il dérange
La lumière de ses dieux
Jaloux de sa liberté
Il jouera de sa vie
De sa mort et de son refrain
Pour chercher dans le vent
Le force de l’instant
Ses couplets enfilés
Sur le fil de l’espoir
Étalent leur cadence
À la barbe du néant
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